Hassen Gamaz dans Le Blues Des CAnuts !

Pilier depuis de nombreuses années de la scène Blues dans la région lyonnaise et en Rhône-Alpes, Hassen Gamaz engage la conversation avec Nejib et Jean-Claude…

Lire la suite…

Quand le Blues chante katrina…

Blues des Canuts : Émission spéciale Katrina !

Lire la suite…

Contact

Le Blues Des Canuts
S/C de Radio canut
B.P. 1101
69201 Lyon Cedex 01
FRANCE

Email: [comboquilomboat]free.fr

Le site web de l’émission: http://blogs.radiocanut.org/bluesdescanuts/

Podcasts

Nos émissions sont à retrouver en podcast tout au long de ce blog…
Mais également sur notre site web:
http://blogs.radiocanut.org/bluesdescanuts/

Horaires et Fréquences

Notre émission est à écouter sur Radio Canut.
En FM (Lyon et agglomération): 102.2 Mhz
Sur internet : www.radiocanut.org

Diffusion tous les mercredis de 15 à 16h.

Quand le Blues chante les thèmes de la lutte pour l’émancipation féminine 2

« Love me tender »

Cependant, la domination dans les rapports sexuels n’est pas la seule forme d’aliénation patriarcale. Dans «Work House Blues» (1923-1924), Bessie décrie les travaux de force, les labours et les corvées domestiques. Dans «Washwoman’s blues» (1928-1929) elle évoque la pénibilité des tâches ménagères : « La vie de blanchisseuses, ça n’a guère de bons côtés » chante-t-elle. Sur ce thème, on peut penser aussi à Penny Pope qui enregistre en 1930 « Tennessee Workhouse Blues ». Le travail salarié des femmes, n’était pas de tout repos ; dans les champs ou dans les maisons des blancs comme nous le rappelle Bumble Bee Slim en 1936 dans « Meet me in the bottom » : « Vous les blancs, par pitié / ne donnez pas de boulot à cette fille, hoooo / elle est mariée et je ne veux pas qu’elle bosse trop dur! ».Cette idée que les femmes ne sont pas des fainéantes (et que leur place n’est pas à la maison…!), est reprise par Sue Foley en 2004 dans « Hardworking Woman » et par nos compatriotes de Malted Milk dans l’album Sweet Soul Blues sorti en 2010 ! Profitons-en pour signaler que les hommes, même s’ils ne sont pas très nombreux, ne restent pas totalement sourds aux revendications féminines : Sonny Terry & Brownie Mc Ghee, JB Lenoir et plus près de nous T-Bone Burnett, reprennent le titre de Buster Brown : « Don’t dog your woman », Champion Jack Dupree chante « Don’t mistreat your woman » en 1969, même s’il ajoute « quand toi-même tu as tort ». De son côté, Detroit Junior enregistre en 2002 “It’s Bad to Make a Woman Mad”.

Quand le Blues chante les thèmes de la lutte pour l’émancipation féminine 2 by Collectif Des Radios Blues on Mixcloud