Entrées par Pascal Martin

Le Blues Des Canuts Reçoit Po’ Lazarus

Il nous faut maintenant nous intéresser à l’histoire d’un évadé qui a eu beaucoup moins de chance que Lost John ou Old Riley, et qui n’est autre que ce pauvre Lazare, « Po’ Lazarus ». On ne doit pas le confondre avec cette âme perdue exfiltrée des enfers par Jésus Christ en personne, ou avec la divinité […]

Quand le Blues chante les héros Hors-la-loi

Quelle place ces hors-la-loi particuliers, ceux qui enfreignent la législation pour prendre fait et cause en faveur du faible contre le fort, du pauvre contre le riche, ou de l’individu asservi contre la domination inique, occupent-ils dans l’Histoire de cette musique que nous aimons tant ? C’est à ces questions que j’espère pouvoir répondre dans […]

Quand le Blues chante les thèmes de la lutte pour l’émancipation féminine 3

En chansons, un magnifique hommage aux femmes du blues par Pascal Martin sur Radio Canut : Etta James, Donna Greene, Lynn White, Koko Taylor, Sue Foley, Mildred Bailey, Candy Kane, Irene Higginbotham, Joanna Connor, Susan Tedeschi, Fiona Boyes, Sharrie Williams, Kara Maguire, Karen Lovely, …., des femmes qui poursuivent le combat pour l’émancipation féminine en […]

Quand le Blues chante les thèmes de la lutte pour l’émancipation féminine 2

« Love me tender » Cependant, la domination dans les rapports sexuels n’est pas la seule forme d’aliénation patriarcale. Dans «Work House Blues» (1923-1924), Bessie décrie les travaux de force, les labours et les corvées domestiques. Dans «Washwoman’s blues» (1928-1929) elle évoque la pénibilité des tâches ménagères : « La vie de blanchisseuses, ça n’a guère de bons […]

Quand le Blues chante la misère…I

« La femme du pauvre crève la faim La tienne vit comme une reine Maintenant que la guerre est finie Le pauvre doit vivre comme toi M’sieur l’homme riche, toi qui es riche Ouvre ton coeur et ton esprit ! » Bessie Smith, in Poor Man Blues

Quand le Blues chante les hobos…

L’écoute des titres est ponctuée par la lecture de passages du livre de Ben Reitman, Boxcar Berta, traduit de l’anglais par Philippe Mortimer, préface, postface et notes de Laurent Jeanpierre, Nautilus, 2008, 318 p., 20 €